shutterstock_113477536Plusieurs femmes sont souvent contraintes de recourir à une réduction embryonnaire. Les raisons pour arriver à cet acte, la manière de procéder pour faire une réduction embryonnaire et les conséquences qui en résultent sont diverses.

Ce qui incite à une réduction embryonnaire

Plusieurs réalités conduisent à cette décision. Les raisons psychologiques. Dans un couple (pire encore une femme seule), le fait d’accueillir soudainement plusieurs bébés, peut entraîner une vie perpétuellement stressante. Les raisons de santé. C’est une grossesse à risque, pouvant se révéler un danger tant pour la mère que pour les bébés qui peuvent tous mourir dans le ventre ou naître trop prématurés (à 28 semaines). Une autre raison est l’argent. Etre simultanément parents de 5 ou six bébés demande des moyens financiers considérables. En dernier lieu, les raisons sociales. « Ces naissances » représentant une lourde charge, or, il faut convaincre, parfois très difficilement, les associations, l’entourage et les membres de la famille à vous venir en aide.

Comment se passe la réduction embryonnaire ?

Sachez que le personnel de l’hôpital ne vous forcera pas à faire recours à cette interruption. Même en cas d’une grossesse hautement risquée, il fait juste une suggestion et vous donne même un délai de réflexion. Vous pouvez vous résoudre vous-même, à faire une demande auprès des spécialistes. Ainsi donc, quand vous aurez indiqué un nombre d’embryons, sous les auspices d’une échographie, on choisira ceux à éliminer. La technique consiste à introduire par voix vaginale (grossesse de 8 SA) ou par l’abdomen de la mère (grossesse de 11 SA) une aiguille dans le thorax de l’embryon. Un produit toxique arrêtera en un laps de temps la vie de l’embryon. Il n’y aura plus qu’a faire une échographie afin de surveillé l’état du reste d’embryons. Il existe des associations qui sont dédiés au suivi des personnes ayant eu recours à des réductions embryonnaires, comme AGAPA.

Une réduction embryonnaire est –elle dangereuse ?

Il y a des risques mais, ils sont souvent mimines. Généralement, les embryons qui n’ont pas fait l’objet d’une interruption volontaire se portent bien jusqu’à leur naissance de même que leur mère. Dans quelques cas rares, les bébés naissent prématurés. Mais, la prématurité est plus fréquente en cas de grossesse gémellaire ou simple. Rarement aussi, vue les précautions prises ainsi que les échographies réalisées par des personnes très spécialistes, la patiente peut faire une hémorragie que l’on neutralise facilement. Pareillement, s’il y a infection du placenta dans le cas d’une chorioamniotite par exemple, la réduction embryonnaire peut conduire à une fausse couche (4 % des cas). 

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