Depuis des décennies jusqu’à nos jours, la pratique des soins traditionnels tient une place importante dans la vie quotidienne des Malgaches. De l’autre côté, depuis son entrée au pays, la médecine occidentale a prouvé que sa pratique est également indispensable.

Par ailleurs, la mondialisation, l’évolution technologique, le respect des droits de l’homme ainsi que la promotion et l’atteinte des objectifs du développement durable pour un meilleur avenir ont poussé à promouvoir la santé pour tous. Ainsi, la pratique de la médecine traditionnelle et celle de la médecine occidentale sont plus ou moins complémentaires au sein de ce pays.

La médecine traditionnelle malgache

En l’occurrence, les caractères géographiques de l’île de Madagascar ainsi que les origines diversifiées de la population malgache lui confèrent de nombreux avantages. De plus, la pratique de la médecine traditionnelle peut se manifester sous diverses manières et peut varier d’un tradipraticien/guérisseur à un autre. C’est la raison pour laquelle, la médecine traditionnelle est également appelée médecine non conventionnelle.

Néanmoins, la plupart de ces méthodes font référence à des pratiques magiques, religieuses, magico-religieuses et/ou à l’usage de la phytothérapie. Justement, Madagascar est une île qui regorge de plantes médicinales. Nous avons entre autres la pervenche de Madagascar qui est notamment utilisée pour traiter les problèmes d’hypertension et de foie, l’aloe vera pour soigner les maux d’estomac ou encore les brûlures et les plaies externes, le kimenamena pour atténuer les maux de ventre et éliminer les bactéries dans l’organisme humain, le ravintsara qui est non seulement utilisé pour prévenir contre les infections respiratoires et les infections virales, mais aussi pour redonner de l’énergie et garder la forme, etc.

La médecine moderne

En dépit du recours à la médecine traditionnelle, le recours à la science et à la médecine moderne occidentale reste indispensable pour soigner différentes sortes de maladies. Puisque les médicaments pharmaceutiques modernes passent par différentes étapes, dont les essais cliniques avant leur disposition en pharmacie et leur prescription par les médecins, il va sans dire que cette deuxième méthode de soin n’est pas moins efficace que le premier. De plus, les infrastructures et les équipements sanitaires sont plus axés vers la médecine moderne.

En revanche, il ne faut pas oublier que bon nombre de ces médicaments comme l’aspirine, la quinine, le tanakan et le taxotère contiennent ou sont à base d’extraits de plantes médicinales, d’autant plus que les produits issus des laboratoires pharmaceutiques spécialisés dans la phytothérapie à Madagascar ne cessent de progresser et de faire preuve d’efficacité. Il y a par exemple les produits Masy de l’Institut Malgache de Recherches Appliquées ou IMRA, ainsi que l’Homéopharma.

Les assurances et les mutuelles santé

Comme en France et dans tout autre pays étranger, la population de Madagascar dispose d’un large choix en termes d’assurances et de mutuelles santé auxquelles elle peut souscrire. En guise d’exemple d’institution proposant divers services d’assurances dont l’assurance santé, citons l’assurance Aro ainsi que l’assurance Ny Havana.

Quant aux mutuelles santé, nous avons d’une part les grandes mutuelles ayant des annexes comme la mutuelle de santé Harena d’Otivtana, l’Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter Entreprise ou OSTIE, etc. D’autre part, il y a les mutuelles de santé qui sont, pour ainsi dire, focalisées sur le point de vue communautaire afin de promouvoir la santé dans les milieux ruraux. Autrement dit, ce sont des mutuelles de santé communautaires. Par exemple : la Mutuelle Mahavelona pour la région Sava, la mutuelle Tsihàrôfy pour la région Diana ou encore AFAFI-mutuelle pour les régions Analamanga, Itasy, Bongolava…

Par ailleurs, de nombreuses entités et associations participent pour aider les familles les plus vulnérables au niveau de la communauté à avoir une couverture sanitaire.

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